Station d'épuration du SIAMC

La station d'épuration

Une station d’épuration performante et en harmonie avec son environnement.

Conçue pour traiter les effluents de 16500 EH (équivalent habitants), la nouvelle station d’épuration représente pour le SIA Morge et Chambaron et son délégataire un enjeu majeur. La vocation première de la STEP est d’apporter au milieu environnant une sécurité absolue assurée par :

• Une fiabilité de traitement permettant de sécuriser, sans failles, les rejets vers le milieu naturel ;

• Une conception optimisée du sécheur de boues garantissant leur qualité toute l’année ;

• Une intégration travaillée offrant une bonne maitrise des nuisances sonores et olfactives adaptée à l’environnement et une conception technique limitant l’impact énergétique ;

Une ergonomie élaborée offrant aux personnes travaillant sur le site une sécurité d’intervention en toutes circonstances.

La nouvelle STEP présente également une fonctionnalité technique simple et un bilan de fonctionnement avantageux.

Le SIAMC possède deux lagunes sur son territoire d’assainissement.
• LAGUNE de PARRET commune de Saint Myon
• LIT BACTÉRIEN de BICON commune d’Artonne

Principe de fonctionnement

Une flore bactérienne aérobie (ayant besoin d’oxygène) libre (capable de se mouvoir dans l’eau et de consommer la pollution présente) assure le traitement. Cette flore bactérienne utilise l’oxygène dissous dans l’eau les bassins. Cet oxygène provient essentiellement du mécanisme de photosynthèse s’établissant dans un lagunage naturel grâce au soleil.

Le vent contribue dans une moindre mesure à l’oxygénation de l’eau. Ce type de procédé n’utilise donc pas d’énergie électrique, mais en revanche nécessite de grandes surfaces dégagées (procédé « extensif »), bien exposées au soleil et au vent. La qualité des eaux traitées demeure bonne tout au long de l’année avec un léger ralentissement du rendement épuratoire lors d’hivers rigoureux.

Un curage régulier des bassins est réalisé. En effet, des boues (sédiments) se forment et se déposent au fond des ouvrages. A partir d’un certain niveau, le volume utile en eau étant réduit, l’efficacité du traitement décroit. Ces boues sont extraites au bout de dix ans suivant la mise en service, puis tous les cinq ans en moyenne. Elles sont valorisées en agriculture par épandage.